L’hiver nous est tombé dessus sans prévenir il y a une douzaine de jours et même s’il a depuis à nouveau pris un peu le large (et c’est tant mieux), il est tout de même grand temps de se préparer psychologiquement à tremper ses spatules dans la poudre pendant quelques mois.
Alors après avoir vu cette vidéo ci-dessous, je me suis dit qu’elle était idéale pour assurer cette fameuse préparation psychologique : des sauts monstrueux, des rides impressionnants, et … aucune chute ! Voilà qui est bon pour le moral.

Une magnifique vidéo pour expliquer ce qui peut motiver à s’entrainer et à participer aux plus grands raids multisports de la planète. Ce film présente en effet quelques athlètes, leurs états d’esprit, leurs philosophies, leurs quêtes et donne donc quelques réponses.
Mais il comporte aussi des images ébouriffantes de certains d’entre eux à l’entrainement ou bien en course, dans quelques endroits parmi les plus spectaculaires de la planète. Ça donnerait presque envie !

« Nous sommes d’abord des grimpeurs, ensuite des handicapés », voilà ce que dit en substance ce magnifique film qui suit les trois grimpeurs Craig DeMartino, Jarem Frye and Pete Davis dans leur ascension de la voie Zodiac dans le Parc National de Yosemite.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien le coin, Zodiac est située dans la face Sud-est d’El Capitan, la paroi la plus connue du monde. La voie fait environ 700 mètres de haut, est légèrement déversante et cote A3 – 6c. Et autant le dire tout de suite, les 6c là-bas ne sont les mêmes que chez nous et il faut souvent une dose supplémentaire d’énergie et de mental pour réussir à les enchainer.

Tout cela pour dire que la performance de ces trois amputés – qui n’est pas sans rappeler celle de Philippe Croizon, le nageur amputé des quatre membres que je vais avoir le plaisir de rencontrer dans quelques jours au festival de La Rochelle – est exceptionnelle. Et puis quel bel esprit d’équipe. Bravo !

Voilà plus de deux semaines que je souhaite publier cette vidéo qui m’a scotché à mon écran pendant toute la durée de ses 5 minutes de lévitation parapentesque et poétique.
Images impeccables, lumières parfaites, une petite musique bien sympa et un pilote archi doué. Que dis-je un pilote, ce terme ne me semble pas vraiment adapté, ne pourrait-on pas lui attribuer celui de danseur sous voile ? Et accessoirement, c’est aussi lui, Jean-Baptiste Chandelier, le monteur de cette vidéo. Bref, je dis chapeau !

Pour ceux qui ont envie de voir l’envers du décor, instructif, je vous conseille la vidéo suivante :

Et dans le même genre (mais en moins bien), je vous invite aussi à regarder celle-ci :

Pas du tout dans le même genre que mon post précédent mais tout aussi spectaculaire, est le travail du photographe Rob Whitworth sur les time-lapses.
Kuala Lumpur, cette ville de toutes les exubérances truffée de buildings super-modernes et baignée d’un brin de chaos typiquement asiatique, était le décor rêvé.
S’il fallait résumer de manière pragmatique, on prendrait juste quelques chiffres communiquées par l’auteur lui-même :
5 months, 400 heures de travail, 4 caméras, 40 séquences, 640 gigabytes de données et 20000 photos
Mais c’est bien plus que cela.
Fantastique !

Le Red Bull Descenso del Condor est une course urbaine de vtt de descente complètement dingue qui se tient tous les ans à La Paz en Bolivie.
Les riders crient dans les rues, s’envolent au-dessus des maisons et débaroulent dans des escaliers en pierre hyper étroits en passant par des à-pics de graviers vertigineux. C’est une descente incroyable, c’est le moins que l’on puisse dire et cette vidéo capturée sur la tête d’un des concurrents en atteste. Elle donne en effet une bonne idée de ce que les coureurs doivent ressentir pendant leur run. On peut dire qu’ils n’ont pas vraiment froid aux yeux ni le droit à l’erreur.

Un voyage dans une forêt d’exception, Time for Rainforest vous emmène au cœur de la forêt primaire de Guyane française. Préservée de toutes actions humaines, cette forêt est un milieu qui renferme une infinité de vies qui ont évoluées en commun donnant naissance à l’un des plus beaux paysages naturels du monde. Elle reste cependant méconnue… et en sursis !
Grâce au soutien du CNRS Guyane, l’intégralité des images sont issues des Stations d’étude scientifiques des Nouragues (nouragues.cnrs.fr).
Merci à Thibaud Syre pour ces belles images.

Je sais, nous ne sommes pas encore en hiver. Laissons-le bien où il est, il viendra bien assez tôt diront certains. Oui certes mais quand même, je me dis qu’une petite vidéo comme celle-là même si elle est un peu « réchauffée » puisqu’elle a déjà un an, vaut la peine d’être vue.

All I Can est un film que j’ai adoré pour sa cinématographie et détesté pour la philosophie présentée tout au long de ses 70 minutes d’images complètement hallucinantes. C’est en soit une expérience cinématographique inédite et magnifique avec un discours tellement aberrant que j’ai cru longtemps à une blague. Mais non, c’est bien une sorte d’apologie de la consommation de carburant et de l’hélico pour faire trois courbes dans la poudre à l’autre bout du monde et une minimisation impressionnante du changement climatique, le tout bercé dans un super-optimisme qui confine à la bêtise en ce qui concerne les capacités de l’homme à trouver les solutions pour sauver son espèce et les autres. Bref, un film américano-pétrolifère comme l’a qualifié Sylvain Tesson.

Mais qu’à cela ne tienne, je suis retombé ce soir sur une des séquences de ce film. Une séquence urbaine qui confine, elle, tout simplement au grand art.

Encore un vidéo vue sur le net qui me rappelle quelques souvenirs d’aventure. Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, serais-je déjà vieux ? (j’en vois déjà certain qui se moquent !)

Bref, je ne souhaite pas faire ma psychanalyse ici mais vous montrer quelques unes de mes photos d’il y a fort fort longtemps, dans un massif fort fort beau et avec un fort fort grimpeur. Le massif de Bavella est un endroit magique où j’ai toujours rêvé d’avoir une petite case tellement je m’y sens bien quand j’y vais. Vous avez des canyons de rêve, des forêts aux fragrances méditerranéennes délicieuses et du rocher coloré partout. Bref, le paradis quoi !

J’y suis allé un certain nombre de fois et notamment une fois en mai 2005 (mes débuts en tant que photographe de grimpe) pour suivre les excellentissimes grimpeurs Arnaud petit et Titi Gentet. 5 jours durant lesquels, entre les averses, nous avons parcouru quelques unes des plus belles et plus difficiles voies de la région : Octogénèse, Delicatessen ou encore la Résurrection des Roses et Jeef, sur les parois des Teghie Lisce et de la Punta du Corbu. 5 jours d’adhérence extrême où les chaussons et les pieds ont été mis à rude épreuve.

Voici la vidéo qui m’a donné envie de vous montrer ça. Il s’agit du trailer d’un documentaire en cours de montage sur la seconde répétition après celle de Stéphanie Bodet de la voie d’Arnaud Petit « Octogénèse » (8a+, 300m).