Vous aimez le vtt et les voyages. Pourquoi ne pas combiner les deux !
C’est que qu’ont fait ces quelques gars en partant 9 jours en Éthiopie, à la découverte du Parc National des Monts Simien et de ses sentiers. Ils ont également grimpé avec leurs vélos sur le sommet d’Ethiopie (Mt Ras Dashen; 4543 m, cinquième plus haut sommet d’Afrique).
Visiblement ils se sont fait plaisir et pour cause. Les décors sont spectaculaires et la pratique du vtt là-bas semble incroyable. En tout cas, moi qui avais fait une croix sur les trip à vtt après ma galère sur les pistes sablonneuses de Madagascar en 2004, ça me donne bien envie de me remettre en selle.
Vous allez peut-être trouver que je suis facilement impressionnable. Je vous partage des vidéos de kayak, de grimpe, de ski, de vtt, de slackline, et à chaque fois, je suis bluffé par ce qu’accomplissent les athlètes présentés.
Et bien je crois que je ne vais pas déroger à la règle avec cette vidéo-là. Il s’agit ici de deux « amateurs » de monocycle. Jusque là, rien d’exceptionnel me direz-vous peut-être, bien que le monocycle soit pour moi déjà en soi une activité spectaculaire et probablement très difficile. Mais ici, les protagonistes pratiquent leur art non pas en milieu urbain mais en pleine montagne, sur des crêtes, des pierriers, des chemins de randonnée,…
C’est complètement dingue et moi, je suis complètement admiratif.
J’ai eu la chance de rencontrer et de partager un petit débat public avec Vincent Munier lors du dernier festival du film d’aventure de Dijon. Vincent est l’un des meilleurs photographes animaliers actuels, mais c’est surtout un gars très sympa avec qui j’ai bien sympathisé. Nous partageons je crois une même vision du monde actuel et cet amour de la nature, des animaux, de la vie.
J’ai bien hâte de pouvoir partager un moment de nature ou une expédition un jour avec lui mais ce ne sera peut-être pas pour tout de suite car Vincent est plutôt un solitaire. Il adore partir des jours durant dans le froid glacial de ses Vosges natales pour tracker la moindre trace de vie avec ses objectifs comme pour se retrouver seul avec lui-même.
Je vous parle de lui ce matin parce qu’il a sorti un film l’année dernière, co-réalisé avec Laurent Joffrion et intitulé « Abyssinie, l’appel du loup ». Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de le voir, mais au regard des commentaires que j’ai entendus sur ce film et des extraits ci-dessous, je sais déjà qu’il va me plaire. Et vous ?
De Octobre 2011 à Janvier 2012, Will Stauffer-Norris et Zak Podmore ont parcouru à pied mais aussi et surtout en alpackaraft et en kayak, la rivière Colorado depuis sa source jusqu’à son embouchure, c’est à dire des montagnes enneigées du Wyoming jusqu’à la mer de Cortez au Mexique.
Une histoire d’amitié et sans aucun doute une aventure inoubliable dans les paysages hallucinants de l’ouest américain pour ces deux jeunes qui ont réussi tout au long du parcours à réaliser de splendides images et des interviews bien intéressantes.
En résulte un film parfois émouvants sur la majesté de ce fleuve mais aussi sur sa dégradation au fil des barrages et des pollutions. Inspirant et alarmant, il fait rire, sensibilise, émerveille et vous donnera à tous les coups envie de planifier un futur projet de voyage dans ces contrées magiques.
Si vous suivez ce blog depuis quelques mois, vous savez sans doute que je suis un inconditionnel de la série « Of Souls + Water » réalisée par Skip Armstrong et Anson Fogel. Cette série est malheureusement achevée, il n’y aura donc pas de nouveaux épisodes.
Mais les artistes de Forge Motion proposent cette fois un making-of vraiment sympa et qui donne en plus pas mal de réponses aux questions : Mais comment ils ont fait ce plan-là ? Et celui-là ?
Tout le monde connait aujourd’hui la slackline en partie grâce au film de Sébastion Montaz-Rosset (I beleive i can fly) et en partie grâce à Andy Lewis, une sorte de doux-dingue américain absolument excellent.
Et avec la démocratisation de l’activité, ce sont aussi les vidéos qui se sont multipliées sur la toile, permettant ainsi de trouver parfois des perles comme celle-ci.
Ce que font ces deux-là est magnifique. En tout cas, moi, je suis très impressionné !
Pour tout ceux qui auraient besoin d’une bonne dose de belles images avant d’attaquer la période de Noël, voici une compilation de plans tournés par la société américaine Matchstick Productions en 2012 qui vaut le détour.
Mélangeant des images bien variées de ski, du snowboard, du VTT et du base jump mais aussi des plans urbains bien esthétiques, vous vivrez probablement grâce à ce clip vidéo quelques minutes de belle détente.
Bon, j’avoue avoir toujours autant de mal avec les images de 4×4 ou de skidoo ou encore d’hélico que je vois toujours comme des parasites dans ce genre de clip mais bon, hormis cela, c’est vraiment très beau.
Ceux qui ont suivi nos expéditions dans le Makay puis plus récemment en Indonésie savant déjà ce dont sont capables les Alpackarafts. Pour les autres, sachez que ce sont des mini-rafts individuels absolument fabuleux pour les expéditions en autonomie comme je les aime. Leur poids plume, leur faible encombrement qui permet de les mettre sur le sac à dos, leur facilité d’utilisation, leur capacité d’emport (un gros sac à dos ou même un vélo ou encore des skis), en font le compagnon idéal pour des parcours aventureux incluant des descentes de rivières ou des traversées de bras de mer…
Les Alpackarafts ne cessent d’évoluer et je voulais vous faire part du dernier accessoire bien pratique qui vient de leur être ajouté. Le Cargo Fly est un contenant hermétique grâce à un système de fermeture éclair imperméable qui est placé dans les boudins eux-mêmes, à l’arrière du raft. L’ouverture de cette glissière permet d’accéder à l’intérieur des tubes pour ranger votre équipement. Tout ou presque peut donc désormais aller à l’intérieur du raft plutôt que sur la proue dans un sac à dos.
L’option Fly Cargo se présente comme une fermeture éclair sur le bateau et deux sacs étanches ouverture à glissière gonflable qui glissent à l’intérieur des boudins. Ces sacs étanches sont longs et d’un diamètre légèrement plus petit que les tubes du bateau lui-même. Une fois les sacs étanches glissés à l’intérieur des boudins, ils sont remplis avec du matériel puis gonflés.
Malheureusement cette option ne peut s’ajouter à posteriori que sur les modèles démarrés en 2010, c’est à dire ceux qui ont l’arrière rallongé. Les anciens bateaux n’ont pas assez de place pour accueillir la fermeture éclair.
Un très joli petit film de Mountain bike freestyle. Les couleurs sont belles, les paysages apaisants, les deux frères Triboulat bluffants sur leurs montures à deux roues, les prises de vue dynamique agréables et le montage bien rythmé. Bref, à voir pour un petit moment de détente entre deux mails compliqués!
Qu’est-ce qui nous pousse à surmonter les défis? Comment devient-on celui qu’on souhaite? Comment peut-on justifier le risque? Quelles forces sont au cœur de notre dépendance à la montagne? Ce film présenté par The North Face qui va sortir à l’automne 2013 présente des athlètes incroyables dans une multitude de sports de montagne et tente de répondre à ces questions en montrant leur connectivité avec la Terre.
Le film étant réalisé par la société Sherpas Cinema, celle-là même qui a produit l’année dernière le film « All I Can », on est en droit de se demander s’ils vont une nouvelle fois nous gratifier d’un discours philosophique sur la préservation de la nature tout en consommant des dizaines de tonnes de kérosène, de rotations d’hélico en rotations d’hélico. Mais je vais tâcher de ne pas regarder ce nouvel opus avec trop de préjugés. En tout cas, les images ont l’air encore une fois complètement dingues !