Cirque de Mafate

Chaque année depuis quatre ans, un des moments clés du festival du film d’aventure de la Réunion, c’est le passage de tous les aventuriers dans le cirque de Mafate et précisément dans le petit hameau d’Ilet à Bourse pour une rencontre avec les enfants et leur extraordinaire enseignante Anne-Christine Gimenez.

Pour ceux qui ne savent pas, Mafate, c’est le cirque qui ne s’atteint qu’à pied. Le facteur marche, les enseignants marchent, tout le monde marche, à l’ancienne et ça donne à cet endroit un charme fou, une douceur et une saveur particulière.

Mais cette année, le véritable clou du spectacle a bien été la venue d’Olivier Drisse, aventurier du film « Jolokia, l’odyssée des bras cassés ». Pourquoi ? Parce qu’Olivier est aveugle et que les chemins réunionnais déjà sévères pour n’importe quel marcheur, le sont éminemment plus encore pour lui. Il a tenu le coup et est arrivé de nuit sous les ovations du reste de l’équipe. C’est un gars incroyable. Pour info, il est aussi détenteur du record du monde de vitesse en planche à voile handisport.

Et non content de son exploit, il s’est même essayé le lendemain avec les enfants, à la slackline, sous l’oeil attentif de Tancrède. Un mental d’acier je vous dis !


Arête des trois Salazes

Nous avons eu la chance de parcourir la semaine dernière dans son intégralité l’arête des trois Salazes, une crête extrêmement effilée qui sépare les cirques de Mafate et de Cilaos. Trois cents mètres de gaz côté Mafate, quatre cents mètres côté Cilaos et trois pitons rocheux érigés vers le ciel, un parfait terrain de jeu offert à tout les amateurs de highline.
Magnifique ambiance sur cette arête de montagne. On se demande bien comment fait la végétation pour rester accrochée à ses versants vertigineux.





Soirée émotion sur la plage de Saint Gilles

Quelle soirée ! Quelle ambiance ! Nous avons eu droit hier soir à une magnifique ouverture de festival du film d’aventure. Après le très beau film sur les gouzous et leur créateur, le graffiti-artiste Jace, sur les voiles des pécheurs Vezo, c’est notre film Makay qui a été diffusé à l’aide d’un projecteur cinéma de plus de 100kg sur un écran gonflé de 25x13m, avec une qualité d’image et de son irréprochables, dans le cadre idyllique de Cap Homard à Saint Gilles les Bains.

Une idée géniale de l’organisatrice du festival Christine Tézier qui a attiré beaucoup de monde (autour de 2000 personnes d’après les estimations) couché sur le sable avec les casse-croûtes et les bières, le tout sous une belle nuit étoilée ! Bref, c’était une soirée vraiment atypique et très réussie.

J’ai eu un peu de mal à digérer cet évènement tellement c’était fort en émotions. Les réunionnais nous ont en effet réservé un accueil très chaleureux et enthousiaste. Toute cette sympathie témoignée, tous ces gens qui sont venus nous dire leur plaisir d’avoir vu ce film, d’avoir partagé la passion des scientifiques et tous ces encouragements à continuer notre travail. C’était extraordinaire et ça donne une sacrée pêche !

Mille mercis à Christine et pour cet accueil du public réunionnais que l’on n’oubliera pas de sitôt.

Pierre découvre l’écran géant

Les premiers spectateurs s’installent pendant que l’équipe technique procède aux tests image et son

Lancement de la soirée

Le public réunionnais captivé

La mecque du canyoning

Voilà deux jours que je suis arrivé à la Réunion et je n’ai pas pu résister longtemps, ni à l’appel des sites de blocs du coin, ni à celui des canyons. La Réunion présente en effet une concentration unique de canyons tous plus beaux et variés les uns que les autres. Des endroits absolument somptueux qui font partie de la carte d’identité de l’île et me semblent incontournables lorsque l’on vient visiter cette région du monde.

J’ai la chance de connaître un peu le coin pour y avoir fait un enchainement de canyons justement en 2003, puis pour y avoir habité en 2007 et enfin pour y être venu en tant qu’invité du festival du film d’aventure (déjà) en 2008. J’ai donc déjà descendu un bon petit paquet de fois le fameux canyon de Trou Blanc mais ce dernier est tellement exceptionnel que je n’ai pas hésité un instant quand mon ami Greg Sobczak m’a proposé de l’accompagner avec ses clients ce dimanche. Les grimpeurs Sean Villanueva et Olivier Favresse, qui présentent eux aussi un film durant le festival, nous ont également rejoint pour cette balade aquatique. Du beau monde en somme et une journée de rêve malgré une foule de canyoneurs. Heureusement le travail des BE et guides se fait en bonne intelligence et tout se passe bien.

Il faut dire que le cadre est propice à la décontraction. Qu’en dites -vous ?





J-4 Makay sur la plage

Plus que 4 jours et les réunionnais pourront découvrir pour l’ouverture du festival du film d’Aventure de la Réunion, le film « Makay, les aventuriers du monde perdu » sur un écran géant de 24 mètres sur la plage de Cap Homard à Saint-Gilles. Nous serons sur place Pierre Stine et moi. Personnellement, je n’aurais manqué ça pour rien au monde.

En 2008, lors de ce même festival, j’avais présenté Amazonian Vertigo avec mon ami vénézuelien Igor Martinez et c’était déjà un des plus beaux festivals auxquels il m’avait été donné de participer. Le public avait notamment répondu extraordinairement présent. Mais là, je sens que cette expérience va dépasser tout ce que j’ai imaginé. Ça va être énorme avec le bruit des vagues en fond !

Merci d’avance à Christine Tézier pour cette invitation et à Rémi pour cette idée saugrenue mais géniale de projection sur la plage.

[video] Smash and Grab

J’ai découvert cette vidéo sur le site du magazine Alpinist dans lequel j’avais fait un portfolio il y a quelques années ainsi qu’une couverture.
C’est une petite vidéo très sympa dans laquelle on découvre pas seulement une superbe ascension en Alaska mais aussi toute la préparation qui a permis à cette équipe d’aller vite et de grimper léger. Les alpinistes David Burdick, John Frieh and Zac West ont en effet ouvert une nouvelle voie sur la Burkett Needle (~2600 mètres), une tour rocheuse située sur la calote glaciaire de Stikine au sud-est de l’Alaska. Jusqu’ici rien d’exceptionnel, sauf que l’intégralité de l’expédition, de Seattle à Seattle ne leur aura pris que trois jours! Une belle démonstration du concept d’ascension en style alpin ou en d’autres termes, le « Smash and Grab ».

Rencontre avec Jean-Marie Pelt

Ce week-end avait lieu le premier ecofestival de Lumbin. Je n’y étais pas invité mais le sujet m’intéressant grandement, je me suis permis d’aller y faire un tour. Je me suis décidé d’autant plus facilement que monsieur Jean-Marie Pelt y faisait une conférence. Or ceux qui ont lu mon livre se souviennent peut-être que c’est lui qui l’a préfacé. Je ne l’avais jamais rencontré et l’occasion était trop belle.

Jean-Marie Pelt est botaniste-écologiste. Difficile de vous citer tous ses titres mais il est par exemple le fondateur et le président de l’Institut européen d’écologie. Il est aussi professeur honoraire de l’Université Paul-Verlaine (Metz). Il a notamment beaucoup travaillé sur les pharmacopées traditionnelles et est Président d’honneur de la Société française d’ethnopharmacologie. Il est aussi Président de la Fondation européenne de recherche sur l’éducation et l’écologie de la personne et de ses applications sociales, Cofondateur et Secrétaire général du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique, Membre du Comité 21 et Ambassadeur bénévole de l’environnement de l’Union européenne, etc. Un homme engagé donc.

Il est surtout connu du grand public de par ses émissions pour la télévision et la radio. Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous invite à écouter sa chronique dans l’émission de Denis Cheissoux « CO2 mon amour » le samedi après-midi sur France Inter. Et il est enfin un formidable auteur qui traite admirablement bien dans ses livres de nature et d’écologie. Voilà un homme qui vous donne envie d’être écologiste. Un de ces hommes qui m’inspirent profondément.

Je lui avais donc demandé de préfacer le livre Makay ce qu’il avait accepté dans un déluge de compliments pour le travail que nous avions accompli. Alors voilà, j’ai eu la chance de le rencontrer et de pouvoir l’en remercier de vive voix hier et j’en suis ravi.

Prix Rotary de l’exercice culturel et sportif 2012

J’ai eu le privilège de recevoir ce samedi le Prix Rotary de l’exercice culturel et sportif 2012, une récompense pour mon travail et mon engagement. C’est un honneur que de recevoir une reconnaissance comme celle-ci et je le partage avec tous ceux qui m’ont aidé ces dernières années à mener mes projets et mes combats, et notamment avec Emeric Mourot, mon ami et collègue, avec qui nous mettons sur pied chacune des idées qui me passent par la tête.
Un grand merci au Rotary Club.

[video] Of Souls + Water : The mother

Je vous parlais récemment de la web-série Of Souls + Water produite par mon ami Anson Fogel de Forge Motion dont je vous ai partagé le premier épisode intitulé The nomad. Voici le deuxième épisode encore plus inspiring comme disent les américains, ou encore stunning si l’on parle des images.
La question posée avec toujours autant de poésie est cette fois-ci la suivante : Nos mères ont-elles toujours des rêves, des espoirs et des voyages à faire? À l’âge de 67 ans, Melody se penche sur sa vie, ses espoirs, ses échecs et ses rêves tout en explorant les eaux magnifiques et les canyons des déserts d’Utah. Des lieux propices à ce genre de réflexion.
Du très beau boulot qui ne donne qu’une envie, trouver un kayak et se laisser aller dans les méandres de l’Ouest américain.

[video] Une jolie pub

Une fois n’est pas coutume, je suis tombé sur une publicité drôlement bien faite. Quechua présente ici sa marque, ses produits, son univers et ses partenaires. Le tout mis en image par Studio Ores, Capsus Films, Simon Favier, orchestré par l’agence Fred&Farid. Cette video a été tourné dans un format panoramique assez rare et les images sont variées et très esthétiques.

Voilà une pub qui vous donne envie d’aller dehors, de courir, de skier, de randonner… Juste le genre de choses qu’il faut avant un bon week-end.