[video] Trailer de Congo – The Grand Inga Project

En novembre – décembre 2011, 4 kayakistes extrêmes, Ben Marr, Rush Sturges, Tyler Bradt et Steve Fisher, sont allés jouer leur vie sur une des plus grosses et des plus dangereuses rivières du monde, le fleuve Congo. Sur ce lit globalement assez calme se trouvent aussi quelques uns des rapides les plus meurtriers du monde, les Inga Rapids. Leurs tourbillons et vagues géantes ont déjà pris la vie de plusieurs kayakistes et rafteurs, et ils n’avaient jamais été parcourus jusqu’à la fin 2011.

C’est chose faite. Le trailer du film retraçant leur aventure donne une petite idée de la folie de ce challenge. C’est gros, terrifiant et apparemment pas vraiment contrôlable.

Pour en savoir plus : www.ingaproject.com

[video] Searching For West

Bon, ça me fait bizarre de faire la promo d’un film sur la chasse mais là, je dois bien avouer que j’ai été bluffé. Evidemment le fond reste toujours aussi mystérieux pour moi : comment trouver du plaisir à tuer ? Mais la forme de ce film est d’un rare esthétisme et dénote une amour certain de la nature.

Le film de 25 minutes « Searching for West » suit le chasseur à l’arc Mark Seacat alors qu’il va dans la forêt à la recherche d’un élan. Les images superbes sont accompagnées par la voix du chasseur qui décrit sa passion pour cette activité mais aussi ses doutes sur la légitimité de cette passion solitaire alors que son fils vient de naître et grandit.

C’est en ce sens que ce chasseur est le plus proche des alpinistes, explorateurs, etc… qui endurent des conditions difficiles et font face à des dangers réguliers, dans le cadre de leur passion et à la poursuite de leurs rêves. Comme bien d’autres, dont moi qui vient de passer trois mois loin de mon fiston, Mark se demande se qu’il est en train de rater à la maison alors qu’il est dehors tout seul à courir après son objectif.

Le film est magnifique, les paysages spectaculaires et même si vous n’êtes pas chasseur, ce qui risque fort d’être le cas, vous aimerez surement aussi.

[video] Trailer de Mile… Mile & A Half

Il se peut que vous ne sachiez pas qui est John Muir, ni ce qu’est le John Muir Trail.

Commençons donc par le commencement. John Muir est un auteur et naturaliste américain de la fin du 19ème siècle. Il fut surtout un des premiers défenseurs de la nature aux Etats-Unis. On lui doit notamment la création des parcs nationaux de Yosemite et de Sequoia et d’autres encore. Il a fondé le Sierra Club, une des plus importantes organisations de conservation de la nature aux Etats-Unis.

Cet homme fut tellement exceptionnel et « inspiring » comme on dit outre-atlantique, que l’un des plus beaux sentiers de randonnée du monde, a été baptisé en son honneur John Muir Trail. C’est un peu comme si on baptisait le GR20 en l’honneur de … Zut, il n’y a personne de cet envergure en France. Passons !

Le sentier s’étend du nord au sud entre le parc national de Yosemite et le Mont Whitney au sud (4421m, plus haut sommet de Etats-Unis hors Alaska). Je ne connais que les deux extrémités pour avoir eu la chance d’aller grimper il y a plus de dix ans sur les parois du Yosemite et pour avoir passé le jour de l’an 2001 au sommet du Mont Whitney. Mais je ne connais pas le reste malheureusement et c’est certainement le trail qui me fait le plus rêver. Les lacs, les cascades, les forêts de Sequoia, les ours, les étoiles, les dalles de granite… J’irai c’est sûr !

C’est de ce parcours au coeur des merveilleuses montagnes de la Sierra Nevada en Californie dont il s’agit dans ce film. L’année dernière, un groupe d’amis a réalisé le trail et a filmé magnifiquement l’aventure. Ils préparent maintenant la sortie d’un documentaire sur ce voyage en montagne intitulé « Mile… Mile& A Half ». Le trailer ci-dessous est splendide et laisse auguré d’un très beau film final.

[video] The Beauty of the Irrational

Ryan Sandes est le premier coureur à avoir remporté les quatre ultra-marathons du déserts. Autant dire que c’est une bête.
Il a jeté récemment son dévolu sur l’un des environnements les plus inhospitaliers qui soient, le Fish River Canyon. Situé dans le sud de la Namibie, c’est le deuxième plus grand canyon du monde et les paysages et reliefs y sont spectaculaires.

Ryan a choisi de tenter de couvrir le plus vite possible les 84 kilomètres (52 miles) d’un sentier somptueux qui d’ordinaire se fait en cinq jours. En terme de kilométrage, ça ne semble pas extrême mais quand on voit les reliefs, on comprend vite le défi.

Le film « The Beauty of the Irrational » le suit dans sa course qu’il a finalement accomplit en un temps incroyable de 6h57min! Des images superbes dans un cadre qui donne envie.

Bosavi : une frontale révolutionnaire ?

J’ai découvert sur le site kickstarter une frontale apparemment géniale qui semble bien être une petite révolution dans son domaine. Et même si elle n’est pas encore commercialisée et même si je n’ai pas eu l’occasion de la tester encore, si l’on en croit le site internet, c’est un petit bijou. Je pense que ça vaut le coup que je vous partage cette info.

Qu’a-t-elle de si bien cette frontale ?

  1. Elle est plus lumineuse que les autres. Elle développe une puissance incroyable de 110 lumens, en mode boost. Elle contient aussi un réflecteur en aluminium, également dissipateur de chaleur, qui permet d’exploiter au maximum les 110 lumen de sa LED et de la garder froide
  2. Elle est plus écolo, plus compacte et plus légère que les autres. Elle propose en effet une batterie Lithium polymère rechargeable qui dure jusqu’à 70 heures, qui peut être chargée à partir de presque n’importe quelle alimentation (solaire, USB (enfin!)), et plus de 500 fois
  3. Elle est pratique. Elle propose un système de fixation qui lui permet d’être montée sur un vélo comme à tout un tas d’autres choses
  4. Elle est ingénieuse. Son emballage se transforme en effet en une lanterne étonnante style origami
  5. Elle est maline. Un allumage par double click l’empêche de s’allumer par inadvertance dans la tête du sac à dos
  6. Elle est increvable. Un pack de pile AAA supplémentaire (de sauvegarde), vendu en accessoire, peut être mis en marche lorsque la batterie rechargeable intégrée est morte. Cet accessoire est idéal pour les longues aventures épiques où avoir une lumière puissante sur la durée est absolument essentiel.
  7. Elle est compatible avec la majorité des panneaux solaires portatifs
  8. Elle présente un voyant indicateur de charge et de décharge

Encore une fois, il faut certainement la tester avant de signer mais je trouve que ça fait beaucoup de choses bien pensées.

Pour en savoir plus : http://www.bosavi.com

[video] Forge 2012 Teaser

Vous allez me dire que je suis un fan inconditionnel de la société de production Forge Motion. Ce n’est pas loin d’être vrai. J’adore presque tous ce qu’ils font et je pense que quand vous allez voir ce résumé de leur travail, vous serez surement aussi impressionné que moi. Ce petit clip présente quelques images magnifiques de montagne, de rivière, de coins perdus de la planète… et je ne serais pas étonné que quelques uns d’entre vous aient envie de faire leur bagage et de partir à la découverte de ces recoins dans la minute.

Et je me permets aussi de vous mettre ci-dessous les quelques mots qui accompagnent cette vidéo parce que je trouve ça assez fort aussi. Je laisse volontairement en anglais parce que ça sonne mieux.

« We are a group of people for whom film is not a choice, its a mandate. We are of the Colorado Mountains. We aim only to connect emotionally with an audience. We defy conventions. We keep the process in house. We keep the team light, fast and agile. We use the best tools. We listen. We find the essence of the brand or subject. And we deliver more. forgemotionpictures.com »

[video] Of souls + Water : The Shapeshifter

Je vous avais parlé il y a quelques semaines d’une série de vidéos exceptionnelles de la société Forge Motion. Les voilà à nouveau à l’oeuvre avec le troisième épisode de la série. Une nouvelle vidéo où nous suivons le légendaire kayakiste Ben Marr qui repousse les limites de ses compétences sur un tronçon sauvage de l’eau dans les régions éloignées du Québec.
Des images incroyables. Décidément le kayak est une discipline incroyablement photogénique.

[video] Kayak Expedition New Zealand

Un petit film spectaculaire sur l’aventure de 4 kayakistes extrêmes qui, durant leur voyage, auront descendu 17 rivières sur les deux îles de Nouvelle-Zélande. « Les chasseurs de courant » (Flow Hunters) – comme a été nommé ce film – est une production de Red Bull avec tous ses travers (hélicos et logos à foison) mais elle donne une bonne idée de ce qu’ils ont vécu et si les hélicos réduisent largement la notion d’aventure, cela n’enlève rien au talent des kayakistes et à la beauté des paysages.
A voir.

Pour en savoir plus

[video] Anchorage By Winter

Dans le même genre mais encore plus spectaculaire, voici une vidéo de paysages magnifiques tournée en hiver dans les tous proches alentours d’Anchorage en Alaska. Cette collection d’images a été tournée sous les lueurs des aurores, des étoiles, des couchers de soleil et des marées.

Je me demande un truc. Pourquoi ne voit-on que des choses comme ça tournées aux Etats-Unis ? Ont-ils vraiment des paysages plus beaux que les nôtres ou sont-ils simplement plus forts pour faire de belles images. Qui se sent capable de faire la même chose par chez nous ?

[video] Green – About deforestation and Urang otan loss in Indonesia

J’avais déjà été très touché par le film Green lors de sa sortie. Mais là, je dois bien avouer qu’après avoir vu les dégâts de la déforestation à Madagascar, au Guatemala et ses dernières semaines dans les recoins les plus paumés d’Indonésie, que ce soit du côté de l’île de Sulawesi ou de Bornéo, et après avoir vu mes premiers orangs-outangs (pourvu que ce ne soit pas les derniers), ce film m’est revenu en pleine figure.

Il faut dire que depuis que ce film a été tourné, les exploitations forestières continuent leurs méfaits en Indonésie, les exploitations d’huile de palme se multiplient. La biodiversité des deux sites que j’ai pu visiter est sur le point d’être rayée de la carte à cause de cela. Et nous continuons à consommer tout ce qui fait que ces industries prospèrent et rien ne change, malheureusement.

Je ne sais pas quoi faire d’autres pour lutter contre ce phénomène que de continuer mes actions de sensibilisation, de prospection scientifique et de vous partager à nouveau ce film magnifique.

Ce film est un récit poétique et cruel des derniers jours d’une femelle orang-outang nommé Green, seule dans un monde qui n’est plus le sien, victime de la déforestation et de l’exploitation des ressources naturelles. Très émouvant et sans commentaires, ce film présente l’impact dévastateur de l’exploitation forestière et de la destruction de la forêt pour en faire des terres de production d’huile de palme. Des images chocs de forêts en feu et de la disparition tragique de la biodiversité. Ceci n’est que le reflet de notre mode de vie et des produits que nous consommons et donc de notre responsabilité dans ce désastre écologique.